10 jours au site du village néolithique de Cambous à Viols-En-Laval. Tout a commencé avec la remise en état de l’aire de charbonnage et Frédéric l’employé communal du village, qu’il soit remercié mille fois, est allé chercher de la terre. Merci aussi à Laurent Salvi, neveu de mon maitre charbonnier Louis, qui nous a fourni cette terre. Puis nous avons réceptionné le bois… est là c’était pas pareil. Des buches énormes qui l’a fallut fendre pendant deux jours, grrrr ! Merci aux aides de passage, Bernard, Antonin et un visiteur.
Malgré tout nous avons, Arthur, Simon et moi agencé le cercle de bois puis monté la meule. Le bois fendu a la qualité de bien se positionner sans faire de trou.
Parallèlement il y avait un chantier de réhabilitation de la toiture de la maison néolithique du site. Nous avons profité des roseaux anciens, de la sagne, pour en faire la couverture générale.
La terre, de vigne, si elle gratuite n’était pas exactement ce qu’il faut pour une charbonnière. Nous avons fortement limité son affaissement avec force bantières.
La mise en feu a bien fonctionné avec des bouts de mòches, des incuits, de l’année dernière.
La conduite du feu a été parfaite jusqu’au dernier 30 cm du bas. Le bois, fayard, frêne et chêne étant assez sec le feu s’est désaxé de la face au vent à l’arrière en fin de cuisson.
Jean mon ami charbonnier d’Ardèche est venu nous rejoindre. La pluie s’est invitée au cavage. Moins de poussière mais une terre qui colle. Cette terre argileuse a cuit formant une carapace qui explique la difficulté que nous avons eu parfois pour percer les traucs, trous, du bas.
Belle moisson de charbon, pas encore tout à fait éteint. 45 sacs de plus de 10 kg chacun.
Merci à l’équipe d’archéologues de la SLP. Ont activement participé à cette cuisson charbonneuse, Arthur, Luc, Simon, Valentin et Karine. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine.
Autre chantier, la maison néolithique en rénovation :