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Le village de Lagrasse dans l’Aude est connu pour son abbaye et ses moines intégristes. La vie est douce au milieu de cette garrigue et le village ne manque pas de charme avec ses ruelles pavées et son avenue bordée de platane. Si le coté spirituel du lieu me laisse froid je suis par contre chaud pour la visite au four à chaux.

De nombreuses restanques abandonnées rappellent le temps des activités agricoles du passé sur ces coteaux un peu abrupts de la vallée de l’Alsou qui se jette dans l’Orbiou. L’ancienne voie romaine est bordée de capitelles qui marquent les emplacements des terrasses autrefois cultivées. Un certain nombre font l’objet de restauration. Le clapas, tas de pierres, est conséquent et montre le travail qu’il a fallut produire pour rendre ces parcelles exploitables.

Un peu plus bas, sur le bord d’un chemin, on peut découvrir un ancien four à chaux. La garrigue s’est refermée sur ce four comme sur tout le reste de la colline. Ce n’est donc plus une garrigue à proprement parlé, trop fermée.

A moitié creusé dans les strates de calcaire, il a une forme de niche. Différents couleurs montrent que ce four a bien cuit, certainement plusieurs fois. Les traces noires en sont la preuve. La couleur rouge claire est le reste de l’enduit d’argile pour étancher la parois.

Une petite partie de la charge a calciner est restée au fond. La dernière cuisson n’a pas été complète et tout le calcaire n’a pas été transformé en chaux vive.

Quelques restes d’habitation en maçonnerie, une sorte de mazet, démontre que la construction avec du liant maçonné dure moins longtemps que les constructions en pierres sèches.

Cabane dite de l’Hermite.

Il existe une association qui est à l’origine des restauration des capitelles, Canta Pèira. Reste à voir où étaient les charbonnières, c’est sur qu’il y en avait.

Les 14 et 15 octobre, le site néolithique de Cambous aux maisons imposantes, recevait un grand nombre d’activités orientées préhistoire.

Notre ami René, le king du feu, a comme toujours, capté l’attention des visiteurs avec son fabuleux stand des techniques du feu. Planqué dans la maison néolithique reconstituée, attention la porte est basse, il a pu démontrer toute sa science de l’allumage.

Dans la cabane il y avait aussi des étudiantes qui montraient le fonctionnement d’un métier à tisser proto-historique. Elles avaient aussi une superbe jarre dans laquelle elles réalisaient de la teinture végétale. René n’a pas pu s’empêcher de les allumer !

Martine, la vannière immortelle, présentait une superbe collection d’objets en vannerie. Des moules de poterie, en jonc, montraient comment nos ancêtres lointains utilisaient le tressage des végétaux. Des visiteurs ont travaillé certains végétaux sous la direction de Martine. Elle démontre ainsi que la vannerie très ancienne et quasi la même qu’aujourd’hui.

Pour ma part, j’ai accueilli tout au longs de ces deux journées, en compagnie de mon collègue ardéchois Jean, avec sa compagne Anne-Marie, un public continu. Beaucoup d’intérêts ont été exprimé par ces visiteurs avec une forte envie qu’on ouvre la meule.

Ce fut chose faite dans l’après midi du dimanche. L’extinction n’étant pas terminée il a fallut jouer aux pompiers avec les reprises de feu.

Il y avait dans le site un grand nombre de stands et d’animations, dont de la métallurgie. Le charbon produit par ma charbonnière Ar-Nhette servira aux expériences des archéologues dans les recherches sur le travail des métaux. Le site de la Société Languedocienne de Préhistoire : https://www.prehistoire-cambous.org/

5 jours et 4 nuits passés auprès de ma charbonnière Ar-Nahette à Cambous.

L’allumage, moment très important, a duré 3 h. Le tirage était faible, pas de vent, une douceur incroyable. Cela n’aide pas finalement, la cuisson commence mollement et le restera jusqu’à la fin. dérèglement climatique qui s’impose même là…

Puis c’est parti pour plusieurs jours. J’ai la compagnie d’Arthur, un futur égyptologue déjà confirmé, qui me donne un bon coup de main.

Les nuits sont aussi douces et parfois un peu longues. Sommeil coupé, un petit feu de bois pour seul compagnon. Les sangliers ne viennent même pas nous voir. J’aurai tant aimé avoir la visite d’un loup. Par contre la grande ourse, Jupiter et Vénus nous accompagnent avec en fond la voie lactée, un délice !

Fumées jaunes, fumées bleues, le processus se déroule. Toujours un peu poussif, on ouvre bien en bas. Manque un peu de vent. Arthur pose un hamac, ça va mieux que mal assis dans les chaises de camping. Faudra prévoir un rocking chair pour la prochaine fois.

La meule se tasse, les couronnes de trous sont de plus en plus basses. La conduite du feu parait lente, alors qu’elle demande une attention permanente.

Grâce au kit solaire de COOPDEA, nous avons une lampe électrique qui éclaire toute la nuit. Pratique et souple, il nous permet de recharger nos téléphones et lampes sur batteries.

A suivre, les journées de l’archéologie et territoires …

Nous avons, Arthur, Simon et moi, monté la meule de bois. Mais avant tout j’ai voulu mettre des branches au sol pour isoler le bois de la terre. Cette terre de la faulde est souple et les rondins de bois s’enfoncent un petit peu. Du coup la cuisson pourrai être mauvaise à cet endroit et provoquer de nombreux incuits.

Mikado géant.

L’apprentissage est dur mais passionnant. Le jeux de kapla en grandeur réelle. Le bois n’est pas optimum pour ce genre de réalisation. Trop tordu et gros, faut jouer pour équilibrer la pyramide.

Finalement nous nous en sortons pas mal.

6 m3 ou stères.

Demain paille et terre…

Aujourd’hui a était le jour des travaux les plus éreintants.

Agrandissement de la faulde. Avec un niveau et un bastain comme pour du béton.

Avé le caritou…trois pierres au centre, tradition.

Livraison de 6 stères de chênes verts, environ 4 T, voire un peu plus. C’est Cédric Lavabre de Sainte-Croix-De-Quintillargues qui les livre. La terre vient aussi de Sainte Croix. Un, mon, village charbonnier ça ne se refait pas !! Mais c’est Frédéric, employé de la commune de Viols-En-Laval, qui a fait le transport.

C’est d’ailleurs avec lui et Arthur, un jeune archéologue, que nous avons rangé le bois. Merci à vous deux !

Encore plus de terre autour, elle servira pour le recouvrement de la meule, et le bois bien rangé en rond, le charbonnier peut aller se reposer tranquille.

La charbonnière que je vais conduire à Cambous à toutes les allures du « comme avant ». Bien que cela se passe dans les journées de l’archéologie, plutôt orientées protohistoire, cette forme de charbonnière en meule correspond aux périodes antiques (à confirmer) et médiévales. Il serai intéressant d’approfondir la réflexion de toutes ces techniques de fabrication du charbon de bois et leurs différentes apparitions dans le temps. Quid des premières charbonnières, meules ou fosses ?

Un emplacement a créer, la faulde, pas d’électricité et peut être pas d’eau. Mais coté électrique j’ai la ressource de l’ONG COOPDEA avec un kit solaire (ceux expédiés en Ukraine).

Juste à coté du village néolithique.

Ce matin, débroussaillage et coupe des branches surplombantes. Puis livraison d’une terre tout venant pour mettre le sol plus ou moins à l’horizontale. La faulde doit être assez grande pour contenir la meule de bois et plate pour l’équilibre de l’ensemble. La terre est fournie par Laurent Salvi, le neveu de Louis, mon maitre charbonnier. Le transport est fait par Frédéric, employé communal de Viols-En-Laval.

La faulde made in Martial est prête !

Frédéric a aussi coupé les enchantillons (petits rondins de bois) avec sa machine à ruban. Un bon point car c’est une des coupes les plus longues à faire.

Demain livraison du bois et terre de recouvrement.

Frédéric à la manœuvre.
Faulde en kit.

C’est où, c’est là :

Si le ciel nous tombe pas sur la tête (citation historique !!), j’aurai l’occasion de réaliser une charbonnière sur le site du village préhistorique de Cambous du 6 au 15 octobre.

Cette cuisson s’inscrit dans le cadre des journées « Archéologie et Patrimoine » qui auront lieu les 13, 14 et 15 octobre. Avec de très nombreuses animations et expositions dans les communes de Viols-En-Laval et Viols-Le-Fort.

En attendant d’avoir le programme détaillé, voici celui de Cambous :

Manque les ateliers vannerie et techniques du feu, Martine et René.

Ces journées sont réalisées par diverses associations et institutions et pour ma part je collabore avec la Société Languedocienne de Préhistoire https://www.prehistoire-cambous.org/

Cambous, un village néolithique exceptionnel avec la reconstitution d’une maison de cette période.

Cette année nous n’avons pu que passer 2 jours et demi chez Jean, dans son domaine de garrigue. Moment important, le cavage, c’est-à-dire la récupération du charbon en fin de cuisson. Je n’avais pas eu l’occasion d’y assister les fois précédentes. Intéressant de voir comment son équipe, les forgeron-es et métallurgistes, répartissent les bouts de charbon en marguerite autour de la meule. La terre noire est très poussiéreuse, l’usage de masques est salvatrice.

Extraction du charbon, mise en tas des incuits, tamisage de la terre et dépôt de celle-ci en couronne tout autour, les gestes sont précis, on sent l’expérience de chacun.

Puis le geste valorisant de la mise en sac et de tous ces sacs qui s’alignent, preuve de la bonne cuisson de la charbonnière.

Ouf, nous avons l’autorisation de faire du feu malgré la sécheresse. Aux outils charbonnier et apprentis charbonniers !! Niveler le site, entreposer les 6 m3 de bois et les 2 m3 de terre, il nous faut aussi trouver 100 m de tuyau pour avoir un point d’eau. De la paille, préparer du bois sec d’allumage et d’entretien, des enchantillons (haha ??), des pelles, des râteaux, des seaux et tout un bazar utile et nécessaire. La boisson, les chapeaux, des sièges, un tente abris, deux éléphants et un rond de serviette…

Début des opérations d’aménagement, la semaine prochaine après le 1 mai (manif d’abord).

Cambous est un un site archéologique, proche du village de Viols-En-Laval dans l’Héraut. Ce site est remarquable par son village néolithique, avec des fonds de cabanes bien conservées. Une maison de cette époque a été reconstitué, avec un toit en chaume, qui sont des roseaux de sagnes.

Le lieux sert pour des expérimentations archéologiques en plus de son caractère touristique et patrimonial.

Au mois de mai, du 6 au 13/14, je conduirai une charbonnière d’environ 6 stères. Nous seront toute une équipe, des archéologues, étudiant-es et bénévoles. Le 13 sera la journée Faites de la préhistoire, avec des animations, dont René et ses techniques du feu et Martine la vannière sauvage.

Plus d’informations : https://www.prehistoire-cambous.org/evenements/

Samedi 15 et dimanche matin 16 rendez-vous sur le parcours de découverte du vignoble du domaine de Lancyre à Valflaunès.

Je serai sur l’emplacement d’une ancienne loge charbonnière pour parler de ce beau métier. Ce vendredi avec mes deux stagiaires nous allons monter une meule sur cet emplacement.

Dégustation et charbon, paysages et Pic-St-Loup, chaleur et fraicheur des sous-bois, il y atout pour plaire.

Pour venir : https://www.chateaulancyre-laboutique.com/product-page/lancyre-en-f%C3%AAte-samedi-14-mai

Rendez-vous le 9 avril à Sanilhac-Sagrie pour la fête de la Réserve Naturelle des gorges du Gardon. Il y a trois ans j’ai restaurer une faulde, emplacement de charbonnière, dans un chemin qui descend au Gardon.

Cette année avec la charcoal team, Nathalie, Martine et René nous reprenons nos activités ensemble. Démonstrations et partage dans les domaines de la teinture végétale, l’art du feu, la vannerie sauvage et le charbon de bois.

Nous ne serons pas seul, regardez le programme ci-dessous.

Merci à Pauline et à son équipe de la réserve, de nous avoir invité pour cette manifestation.

Autre rendez-vous du 14 au 22 mai chez Jean en Ardèche.

Le site en garrigue de la colline de St Roch à Caveirac est très plaisant et magnifiquement mis en valeur par l’association Pierre Sèche et Garrigue présidée par André Calvini.

L’allumage, un moment important.

J’ai passé là 3 jours agréables, dans ce lieu de capitelles magnifiques, avec les membres de l’association. Le samedi et le dimanche Nathalie et ses bacs à teinture végétale, Martine avec ses paniers d’olivier à monter et René l’artiste du feu, m’ont rejoint. D’autres animateurs se sont installés au milieu des oliviers. Le public, en continu pendant les deux jours, est venu nous rencontrer. Nous avons retrouver agréablement le contact de personnes très intéressées, demandeuses de connaissances et parfois même échanger leurs expériences. J’ai pu rencontrer de nombreux(ses) descendants de charbonniers et tous d’origine bergamasque.

Nous avons passé la nuit dans une très belle capitelle. Une première charmante avec la voute en encorbellement au dessus de nos têtes. René n’a pas hésité à accrocher son hamac entre deux arbres.

Cette belle petite charbonnière est baptisée Olivette.

Ne jamais ouvrir une meule tant que l’extinction n’est pas finie..mais le public aime !!

Une belle manifestation de patrimoine vernaculaire, comme on les aime.

Merci à toutes et tous.

Prochain rendez vous chez Jean en Ardèche du 11 au 18 mai.

Ouverture de la meule, décavage, il y avait encore des braises. Quelques « mouches » ou imbrulés, très peu, juste du coté nord. Par contre dans tout le reste le charbon est complet même au contact du sol. La difficulté avec une petite meule est le manque de puissance calorique. De plus avec des grosses bûches, la cuisson est moins bonne dans un petit volume. Malgré tout, avec la pluie et le vent, le résultat est satisfaisant.

Le charbonnier avant l’ouverture de la meule. Ai je réussi?

Défournage. Avec un râteau et une griffe.

L’or noir. Pour une Blanchette faut le faire…

Encore des braises, faut étouffer à plat. La mise en sacs se réalisera plus tard.

Fin de la saga Blanchette et ses charbonniers.

De la neige, en quantité, 40 cm, de la pluie mais pas de vrais froid. Une belle cabane étanche, des bâches style ZAD et une formidable équipe de fous de nature. Puis le dimanche, le soleil et un bon public en nombre suffisant. L’édition 2018 de la fête de la charbonnière m’a bien plu.

Autre article: foyer rural Les Quintillades

Heureux donateurs voilà l’occasion de se procurer un très beau guide présentant un des patrimoines importants de nos garrigues. A Montpellier nous parlons de clapas, à Nîmes sont connues les capitelles, un peu partout il y a les cabanes de berger, des restanques, des faïsses ou bancels. Tous ces termes désignent les tas de pierres d’un travail important de petites mains. Tas de pierres ordonnés, calibrés, alignés que sont les capitelles, les murs des terrasses, les fours à chaux et bien plus. Notre région est exceptionnellement riche de ce patrimoine vernaculaire. Ces lieux sont la  mémoire de cette tâche ardue de ces femmes et hommes qui ont d’épierré les champs et les collines des garrigues, pour pouvoir cultiver.

Les associations de pierres sèches, le collectif des garrigues et d’autres intervenants, vous proposent un Guide des Pierres Sèches. Ce livre propose 20 circuits de découverte dans tout le territoire des garrigues. J’y présente le sentier des charbonnières avec ses cabanes de charbonniers et les fours à chaux.

Un financement participatif est proposé: https://www.kisskissbankbank.com/guide-pierres-seches (image ci-dessous). Il nous faut 5000€, à ce jour nous en sommes à environ 2000€. Encore un petit effort.

En fonction de votre contribution vous aurez en retour de beaux cadeaux.

Parmi les activités dont il reste beaucoup vestiges en garrigue il y a celle des chaufourniers. La production de chaux pour la construction mais aussi l’agriculture a nécessité le montage de fours en pierres sèches pendant plus d’un millénaire. Ces fours partiellement détruits sont reconnaissables par leurs formes en « fer à cheval ».

Notre projet (cf. https://www.altimara.eu/blog/?p=2134), porté par la section patrimoine du foyer rural, est d’abord de construire un four dit « ramier » (technique romaine?) puis de réaliser une cuisson. Cette première étape s’est concrétisée ce week-end avec la fin de la construction de la structure. 

Nous avons eu le renfort des grands spécialistes de la pierres sèches, l’équipe de « Nages, Garrigues et Pierres Sèches » et de la présidente du Collectif des Garrigues. Une très bonne collaboration que l’apparition de la neige n’a pas ralentie. Des savoir faire croisés ont permis à chacun de progresser dans une technique que nous découvrons tous ensemble.  Une main d’œuvre enthousiaste, l’envie de réussir ce challenge ont fait de cette journée une réussite. Nous l’avons complétée par la visite d’un autre four exceptionnellement bien conservé dans le versant nord de la Suques.

Photos: La charge de pierres calcaires en forme de dôme. le tube servira à introduire une sonde thermique.

Le four fini avec la couverture de pierrailles et de terre.

Nous devons faire différentes expériences de cuissons pour déterminer comment alimenter en bois ou fagots le foyer. Quelle quantité? Comment approcher la gueule du foyer à 900° sans se brûler? Des questions pour l’instant sans réponses précises.

la suite dans l’année 2018.

Berta Tarragò , réalisatrice de spectacles vivants, m’a demandé de participer à son prochain événement qui va se dérouler au Pic-St-Loup en octobre 2014.

Cette collaboration provient de notre rencontre lors de la visite du Pic que j’ai guidé et où nous avons échangé sur l’histoire locale et les traditions dans les garrigues.

Evidemment j’ai mis en avant le passé, si présent, des charbonniers. Après la visite de l’écosite de Ste Croix de Quintillargues, Berta a totalement adopté l’idée que cette transformation de la matière, bois/charbon, qui s’appuie sur un élément important du patrimoine vernaculaire est à intégrer au spectacle.

_MAC4888Berta et Thierry dans l’écosite des charbonnières

Thierry, le plasticien, a proposé de mettre en valeur cette référence par des têtes grosses, portées sur le dos, qui seront carbonisées. Le projet a pris corps, …avec une grosse tête, et s’articule sur une sorte de procession à la montée du Pic. 120 porteurs(euses)

ou pèlerins(ines) vont présenter un long cortège avec chacun sa grosse tête noire sur le dos.dessin3 dessin1-1

120 têtes de 1 m2 à carboniser

J’ai proposé alors de faire un essai avec une tête en osier. Martine et Danielle, les vannières, ont produit d’abord de petits masques que j’ai carbonisé. Puis  Martine est passé au format supérieur. Prochain post, la montée au Pic avec cette grosse tête en osier.

_MAC5090

tete24 février. J’arrête le compteur de la partie blog Islande: 886 visites