5 jours et 4 nuits passés auprès de ma charbonnière Ar-Nahette à Cambous.
L’allumage, moment très important, a duré 3 h. Le tirage était faible, pas de vent, une douceur incroyable. Cela n’aide pas finalement, la cuisson commence mollement et le restera jusqu’à la fin. dérèglement climatique qui s’impose même là…
Puis c’est parti pour plusieurs jours. J’ai la compagnie d’Arthur, un futur égyptologue déjà confirmé, qui me donne un bon coup de main.
Les nuits sont aussi douces et parfois un peu longues. Sommeil coupé, un petit feu de bois pour seul compagnon. Les sangliers ne viennent même pas nous voir. J’aurai tant aimé avoir la visite d’un loup. Par contre la grande ourse, Jupiter et Vénus nous accompagnent avec en fond la voie lactée, un délice !
Fumées jaunes, fumées bleues, le processus se déroule. Toujours un peu poussif, on ouvre bien en bas. Manque un peu de vent. Arthur pose un hamac, ça va mieux que mal assis dans les chaises de camping. Faudra prévoir un rocking chair pour la prochaine fois.
La meule se tasse, les couronnes de trous sont de plus en plus basses. La conduite du feu parait lente, alors qu’elle demande une attention permanente.
Grâce au kit solaire de COOPDEA, nous avons une lampe électrique qui éclaire toute la nuit. Pratique et souple, il nous permet de recharger nos téléphones et lampes sur batteries.
A suivre, les journées de l’archéologie et territoires …