Parmi les activités dont il reste beaucoup vestiges en garrigue il y a celle des chaufourniers. La production de chaux pour la construction mais aussi l’agriculture a nécessité le montage de fours en pierres sèches pendant plus d’un millénaire. Ces fours partiellement détruits sont reconnaissables par leurs formes en « fer à cheval ».
Notre projet (cf. https://www.altimara.eu/blog/?p=2134), porté par la section patrimoine du foyer rural, est d’abord de construire un four dit « ramier » (technique romaine?) puis de réaliser une cuisson. Cette première étape s’est concrétisée ce week-end avec la fin de la construction de la structure.
Nous avons eu le renfort des grands spécialistes de la pierres sèches, l’équipe de « Nages, Garrigues et Pierres Sèches » et de la présidente du Collectif des Garrigues. Une très bonne collaboration que l’apparition de la neige n’a pas ralentie. Des savoir faire croisés ont permis à chacun de progresser dans une technique que nous découvrons tous ensemble. Une main d’œuvre enthousiaste, l’envie de réussir ce challenge ont fait de cette journée une réussite. Nous l’avons complétée par la visite d’un autre four exceptionnellement bien conservé dans le versant nord de la Suques.
Photos: La charge de pierres calcaires en forme de dôme. le tube servira à introduire une sonde thermique.
Le four fini avec la couverture de pierrailles et de terre.
Nous devons faire différentes expériences de cuissons pour déterminer comment alimenter en bois ou fagots le foyer. Quelle quantité? Comment approcher la gueule du foyer à 900° sans se brûler? Des questions pour l’instant sans réponses précises.
la suite dans l’année 2018.
bravo pour ce bel exercice et merci de ce partage