événementiel

Le site en garrigue de la colline de St Roch à Caveirac est très plaisant et magnifiquement mis en valeur par l’association Pierre Sèche et Garrigue présidée par André Calvini.

L’allumage, un moment important.

J’ai passé là 3 jours agréables, dans ce lieu de capitelles magnifiques, avec les membres de l’association. Le samedi et le dimanche Nathalie et ses bacs à teinture végétale, Martine avec ses paniers d’olivier à monter et René l’artiste du feu, m’ont rejoint. D’autres animateurs se sont installés au milieu des oliviers. Le public, en continu pendant les deux jours, est venu nous rencontrer. Nous avons retrouver agréablement le contact de personnes très intéressées, demandeuses de connaissances et parfois même échanger leurs expériences. J’ai pu rencontrer de nombreux(ses) descendants de charbonniers et tous d’origine bergamasque.

Nous avons passé la nuit dans une très belle capitelle. Une première charmante avec la voute en encorbellement au dessus de nos têtes. René n’a pas hésité à accrocher son hamac entre deux arbres.

Cette belle petite charbonnière est baptisée Olivette.

Ne jamais ouvrir une meule tant que l’extinction n’est pas finie..mais le public aime !!

Une belle manifestation de patrimoine vernaculaire, comme on les aime.

Merci à toutes et tous.

Prochain rendez vous chez Jean en Ardèche du 11 au 18 mai.

Rendez vous cette fin de semaine pour deux jours de garrigue.

Je commence un jour avant, vendredi pour la construction de la meule. Samedi mise en feu et dimanche c’est du tout cuit.

Et il y a les copines-copains qui animent plein d’ateliers.

En plus sur Radio Escapade, ce vendredi 26 avril, à 11h, écoutez l’émission dans laquelle je livre tous les secrets des fours à chaux des garrigues. Une émission du Collectif des Garrigues animée par Danièle cette fois. http://radioescapades.org/, programme et podcast http://radioescapades.org/emissions/escapades-en-garrigues

On se retrouve ce week end…à l’heure du casse croute avec Vos spécialités.

Adiou, bienvenue, velkomin !!

Accés balisé à pied ou en voiture DFCI

Rendez vous les 27 et 28 avril à Caveirac, pas loin de Nîmes, dans une garrigue magnifiée, pour une nouvelle cuisson de charbonnière. J’ai répondu avec plaisir à l’invitation du président de l’association pierres sèches et garrigue de ce village.

Divers aspects des métiers et caractéristiques des garrigues seront présentés en même temps. René, le grand spécialiste du feu, animera son fameux atelier des techniques d’allumage du feu. Nathalie aura un atelier de teinture végétale et Martine créera de la vannerie avec des tiges d’oliviers.

Bienvenue

la liste des intervenants est grande, de belles journées en vue.

Bienvenue à toutes et tous ceux qui veulent profiter de ce moment pour apprendre à « conduire le feu », c’est à dire « carboniser ».

Bonne surprise et un chouette cadeau d’anniversaire que j’ai eu le plaisir d’avoir et de déguster, un vin du sud au doux nom de « Charbonnière ».

La volonté des producteurs a été de dénommer ce vin du nom de la parcelle d’où il est issu. C’est donc un ancien emplacement d’une charbonnière qui rappelle que comme de partout cette activité était présente ici aussi.

Du charbon au vin, une belle suite et un plaisir à partager.

vin de légende ?

Ce vin est un de ceux produit au Domaine de Sulauze, près de Miramas dans les Bouches du Rhône, https://www.domainedesulauze.com/.

A boire modérément, attention à la gueule de « charbon de » bois…

À la demande des Ecolo de l’Euzière j’ai eu le plaisir de guider une sortie au sentier des charbonnières de Ste Croix de Quintillargues.

Un joli groupe d’une quinzaine de personnes, toutes très intéressées par le milieu garrigue. Nous avons parcouru l’ensemble du chemin balisé plus quelques passages supplémentaires que je connais.

Charbonnières, charbonniers, four à chaux et histoires de garrigues, la journée a été bien remplie.

Le grand four à chaux, une des vedettes du site

Un public intéressé et demandeur est toujours ce qui a de plus agréable a guider.

Le 24 janvier à 18h30, j’aurai le plaisir de parler des charbonnières à l’invitation de l’association Pierre sèche et Garrigue Caveirac. Mon ami René interviendra aussi pour les techniques d’allumage du feu.

Caveirac est une petite commune du Gard, entre Sommières et Nîmes. L’association est très active dans la valorisation des bâtis en pierres sèches et a, entre autre, aménagé tout un domaine de garrigue. Les capitelles, cabanes de pierres, sont très présentes dans le secteur des garrigues nîmoises.

Dans deux mois, date à confirmer, nous réaliserons une manifestation dans leur domaine avec une cuisson d’une meule charbonnière. René animera son célèbre atelier feu.

Rendez vous à la salle Georges Dayan pour la première partie.

Toujours aussi sympathique cette manifestation dans la scierie de Campredon (Commune de Ferrals-les-Montagnes). Nous nous sommes retrouvés entre passionnés du bois et de son utilisation. Puis le public a défilé pendant ces deux jours.

J’ai réalisé une cuisson de meule charbonnière avec une première pour moi, la carbonisation de cyprès… Le bois était sec, en buches de diamètre de 10 cm. Avec un volume faible mais suffisant pour les deux jours de démonstration. Bien que anhydre ce bois génère une fumée très dense, au grand plaisir des autres exposants, avec une forte odeur. L’allumage a été rapide et j’ai pu mesurer la température, 540°, au bout de seulement une demi heure.

Pendant ces deux jours, j’ai eu le plaisir d’échanger avec des personnes fort intéressées. En autre un ancien berger qui, du coup, va essayer de carboniser un tas de branches de Douglas. Mais aussi une dame, grand mère, qui veut montrer à ces petits enfants comment cela se pratique. Elle a pris tous les renseignements et photos possibles. Va t’elle réussir sa meule? Je lui souhaite. Et ainsi de suite avec aussi un grand intérêt par l’écochar et les briquettes de charbon végétal.

Dimanche en fin d’après midi, je sentais que la cuisson avait bien fonctionné et j’ai décidé alors de démonter la meule pour le plus grand plaisir des participants. Une belle réussite, seule les parties basses des buches au contact de la terre n’ont pas totalement carbonisées comme d’habitude. Le reste est superbe, avec une teinte noire bleutée, très brillante du à l’arrosage pour éteindre les braises.

En duo, Martine la sorcière a animé un bel atelier de fabrication de balais en genêt.. à balais. Un savoir faire qui donne de beaux résultats que sont ces balais, super efficaces sur des surfaces difficiles.

Beaucoup de plaisir par l’ambiance de la manifestation, des organisateurs adorables, j’aimerai que ce soit toujours comme ça dans toutes les manifestations.

Merci aux organisateurs et bénévoles de la Festa Del Bosc. Merci à Benjamin et Arnaud.

Les 14, 15 et 16 septembre, il y aura la fête du bois à Ferral-Les-Montagnes.

J’y réaliserai la cuisson d’une petite meule pour démonstration. Ce sera aussi l’occasion de faire fonctionner le four à charbon végétal.

Martine animera un atelier de fabrication de balais avec du genêt.

Cette festa est très animée et pleine de ressources. L’ambiance est conviviale, j’avais adoré la précédente édition (2016).

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4 jours de bonheur, bien arrosés…par la pluie, dans l’Eden de Jean. Nous nous sommes retrouvés avec les ami(e)s de Jean, les forgerons et métallurgistes pour « Charbonnière en fête ». Cette manifestation a lieu pendant plus d’une semaine. 

La grosse meule a été montée par de nombreux volontaires. La terre est d’autant plus noire car elle est gorgée d’eau de pluie, ce qui donne une somptueuse robe à cette charbonnière. Maitre « Krèm », padawan de Jean, a allumé avec d’autres aides, et le Maitre du feu, la meule. Une forte fumée très blanche, vapeur d’eau, a couronné onctueusement la butte noire. C’est parti pour une semaine de conduite du feu, jours et nuits.

En même temps les divers ateliers forges et métallurgie se sont ouverts. Plus ou moins à l’abri sous des bâches volantes. Une belle cuisson de pains a aussi été réalisée.

J’ai lancé ma cuisson de charbonnière en fosse. Un grande première pour moi. Que va-t-il en sortir??? J’écrirai un article plus tard.

J’ai pu aussi mettre en fonctionnement le nouveau four à écochar. Marche nickel. 625° à la sortie de la cheminée.

Le lundi nous avons accueilli des scolaires. C’est toujours un grand plaisir de faire découvrir à ces têtes « blondes » (pas vrai Jean !) ces savoir faire.

Merci à cette belle équipe pour cette ambiance toujours aussi sympa. Ce samedi 5 mai, c’est la grande teuf, faut s’inscrire, faut y aller (cf. article ci-dessous)

Mes photos: Charbonnière en fête 2018

CHARBONNIÈRE EN FÊTE.

28 avril au 8 mai

Nous nous retrouverons au beau maset de Jean, dans les garrigues rhodaniennes, pour une nouvelle rencontre autour du charbon de bois.

Je vais tenter une cuisson en fosse, c’est à dire dans un trou creusé sous forme rectangulaire à la méthode romaine.

J’aurai aussi mon nouveau four à charbon végétal et la production de charbon parfumé…aux herbes de Provence.

Puis les copains vont démontrer leur savoir faire, forge, réduction de métaux et la belle meule a carboniser.

Marseille et son extraordinaire musée du MUCEM. Une œuvre qui abrite des œuvres diverses au gré des expositions qui y passent.

L’exposition « Voyages imaginaires : Picasso et les ballets russes » est visible dans le fort St Jean attenant au MUCEM. Cette épopée théâtrale de Picasso est associée à d’autres artistes de renom. L’un d’eux est un marionnettiste futuriste Fortunato Depero. Il donne sa touche aux costumes de « Parade ».

Il dessine avec des fusains. Crayon de charbon de bois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le MUCEM

http://www.mucem.org/programme/exposition-et-temps-forts/voyages-imaginaires-picasso-et-les-ballets-russes

 

 

 

Ouverture de la meule, décavage, il y avait encore des braises. Quelques « mouches » ou imbrulés, très peu, juste du coté nord. Par contre dans tout le reste le charbon est complet même au contact du sol. La difficulté avec une petite meule est le manque de puissance calorique. De plus avec des grosses bûches, la cuisson est moins bonne dans un petit volume. Malgré tout, avec la pluie et le vent, le résultat est satisfaisant.

Le charbonnier avant l’ouverture de la meule. Ai je réussi?

Défournage. Avec un râteau et une griffe.

L’or noir. Pour une Blanchette faut le faire…

Encore des braises, faut étouffer à plat. La mise en sacs se réalisera plus tard.

Fin de la saga Blanchette et ses charbonniers.

De la neige, en quantité, 40 cm, de la pluie mais pas de vrais froid. Une belle cabane étanche, des bâches style ZAD et une formidable équipe de fous de nature. Puis le dimanche, le soleil et un bon public en nombre suffisant. L’édition 2018 de la fête de la charbonnière m’a bien plu.

Autre article: foyer rural Les Quintillades

Avec René, l’expert en technique du feu, nous avons accueilli un groupe de jeunes mal-entendants de Institut National des Jeunes Sourds à Bordeaux, dans l’écosite des charbonnières. La visite s’est déroulée avec pour communiquer la langue des signes. Certains jeunes, bien appareillés aux oreilles, pouvaient discuter normalement. 

Nous avons commencé par une approche générale du milieu garrigue. Plantes odorantes, piquantes et toxiques, ça a impressionné ces adolescents en demande de découverte nature. Nous avons pu échanger sur la compréhension des origines des garrigues et de l’impact de l’activité humaine sur cette végétation.

Après un assez long trajet au travers des sentiers du site, nous nous sommes installés autour de Blanchette, ma charbonnière que j’avais monté la veille mais qui n’était pas allumée. Un petit feu de bois a bien enfumé tous le monde car les bûches étaient bien humides, une sorte de rappel de ce qui allait se passer quand j’allumerai la meule.

Puis René a démarré son atelier feu. Le pouvoir de « faire du feu » avec des pierres, des réflecteurs ou de curieux petit objets, est toujours captivant. Les jeunes se sont éclatés. J’ai pris en alternance l’autre demi groupe autour de la meule sur l’aire de charbonnage. La technique de carbonisation et les conditions de vie des charbonniers, avec la cabane en fond de décors, ont surpris ces sympathiques jeunes ainsi que leurs accompagnants.

Certains ont dessiné avec des fusains et m’ont offert, en signe amical, deux de leurs œuvres.

Fin de visite, ils étaient joyeux, si même pour quelques uns ce fut plus difficile à cause de leurs autonomies. Nous avons été surpris par leur attention, leur « écoute », qui a été constante tout au long de la journée. Les échanges ont été finalement faciles. C’était pour la majorité d’entre eux une grande découverte d’un milieu inconnu. Cela a été pour nous la découverte d’un public particulier et attachant. J’aimerai continuer, et René est aussi dans la même disposition d’esprit, a accueillir des jeunes et moins jeunes mal-entendants. Et développer un protocole d’animation patrimoine de pleine nature pour cet handicap.

Merci à ces sympathiques jeunes et leurs encadrants.

Photos René et Martial

http://www.injs-bordeaux.org/

 

Quand la cuisson de la meule a démarré, le charbonnier doit veiller sur elle jours et …nuits. Le danger est l’enflammement par écroulement de la couche de terre. En effet il y a des tassements et parfois des poches de fragilité qui se forment sous la couverture terreuse. Cette carapace est le fruit du génie de ces charbonniers qui ont inventé avec cette simple technique, le four a pyrolyse. La température est de + de 500° à l’intérieur de la meule. La moindre ouverture peut être fatale et si le feu prend toute la meule brûle. Un mois de labeur difficile part alors en fumée.

Mais le plus important est la « conduite du feu ». L’art du charbonnier est de produire du charbon à partir du bois. Le « feu » est son allié, en sachant que ce terme désigne la masse thermique et non une quelconque combustion (ou feu de cheminée). Le « feu » étant au sommet de la meule, il doit descendre petit à petit dans le volume global du bois entassé. Le bois se carbonise et le maître du feu doit veiller a produire du « bon » charbon, au minimum 75 % de carbone. Mais il doit aussi ne pas le brûler tout en continuant le processus dans les étages inférieurs.

Comme disaient les anciens: « seul Dieu sait ce qu’il se passe à l’intérieur! » car devant soi on a qu’un tas recouvert de terre avec des fumées qui sortent par des évents que l’on cré au fur à mesure des besoins. Diriger le feu sans aller trop vite, ou trop lentement et tenir compte du vent, garder l’horizontalité de la cuisson pour éviter l’écroulement de la meule et surveiller les faiblesse de la terre sont les caractéristiques de l’art du feu que le carbonisateur doit maitriser.

La cuisson ne s’arrête jamais, le charbonnier dort d’un oeil et pas longtemps, pendant plusieurs jours et nuits.

Avant seuls les charbonniers et parfois leurs familles vivaient dans ces bois, dures conditions et isolement forcément contraignant.

Aujourd’hui les copains sont là pour m’accompagner dans de sympathiques soirées où tous apprécient cette ambiance réellement nature.

Elle est prête au décollage…jeudi

Le meule est le nom du tas de bois recouvert de terre. Meule de bois comme meule de foin, cqfd. C’est souvent ce qu’on appelle la charbonnière. Dans d’autres régions le mot fourneau est aussi utilisé.

Cette meule a un volume de 3 stères. C’est à peu près un tiers du volume des charbonnières des garrigues des temps anciens.

 

Blanchette, non ce n’est pas une chèvre des garrigues, mais le surnom neigeux de ma charbonnière. De la neige et du charbon, le blanc contre le noir, le yin contre le yang (le yin étant le noir). La neige a un peu perturbé le montage de la charbonnière, juste du retard. La pluie s’invite, nous allons avoir droit aux cinq éléments.

Qu’en était il de nos anciens, soumis aux dictas et caprices météo. Pendant un certain temps, les braves bergamasques retournaient chez eux en hiver. Puis quand les familles ont commencé à s’installer, le charbonnage a été annuel. Les maçons disent: « béton d’hiver, béton de fer ». Pour les charbonniers, dans ces mois froids, les arbres ont l’avantage d’avoir moins de sève, ils sont donc plus « secs ». Je rappelle que l’on carbonise du bois vert, faute de temps pour le faire sécher en amont. La pluie et la neige n’ont guère d’influence sur le processus de carbonisation. Seul le charbonnier subit le froid, autour de sa meule qui bout à 500° mais dont l’extérieur est juste tiède. Dans la petite cabane, il y avait parfois un petit fourneau. Le tuyau sortait par un coté. Ça fumait dans la cabane et ça fumait au dessus de la charbonnière.

J’ai mis un toit à ma cabane, les bois sont en rond autour du pieu central. La meule va sortir de terre.

 

Belle séance de travail, armé d’un quad puissant et d’une remorque nous avons pu monter 3 stères de bois et une remorque de terre.

La terre est l’élément le plus difficile à trouver sur place dans cet environnement minéral. J’ai à disposition un volume qui reste des précédentes charbonnières mais une partie a disparu emportée par la pluie. La terre est indispensable pour recouvrir la meule de bois.

Dans les temps anciens, des charbonniers étaient obligés de transporter leur terre d’un emplacement à l’autre. Elle remplace aussi un autre des cinq éléments: l’eau. Pour arrêter la cuisson pas de possibilité d’arroser, il faut donc étouffer en recouvrant et bouchant tous les trous avec de la terre. Ce principe de « four », couche de terre qui isole et permet d’obtenir les 500°, four à pyrolyse , qui évite le contact avec l’air et modulable en suivant le tassement du bois au fur et à mesure de la carbonisation. 

Système très simple mais génial.

Le début du mois de mars arrive et traditionnellement c’est ma période de carbonisateur. Dans la première semaine du mois, je (avec tous les potes) vais réaliser un cuisson de bois pour le transformer en charbon.

Le 7 mars, jour heureux, j’accueillerai un groupe de malentendants pour la visite de l’écosite des charbonnières.

Le 8 mars, allumage de meule, moment crucial générateur d’épaisses fumées. J’adore.

Le samedi 10 mars, nous accueillerons le public et des animations seront présentées, techniques du feu, montage de la charbonnière, etc.

Le dimanche 11, nous continuons.

En attendant, nous avons fort à faire pour remettre en état l’emplacement avec l’aire de carbonisation, les plateformes ateliers, les chemins d’accès et tout le reste. Je bâti une petite cabane pour mes courtes nuits à venir.

 

On vous y attend. Sentier des charbonnières de Ste Croix de Quintillargues

Heureux donateurs voilà l’occasion de se procurer un très beau guide présentant un des patrimoines importants de nos garrigues. A Montpellier nous parlons de clapas, à Nîmes sont connues les capitelles, un peu partout il y a les cabanes de berger, des restanques, des faïsses ou bancels. Tous ces termes désignent les tas de pierres d’un travail important de petites mains. Tas de pierres ordonnés, calibrés, alignés que sont les capitelles, les murs des terrasses, les fours à chaux et bien plus. Notre région est exceptionnellement riche de ce patrimoine vernaculaire. Ces lieux sont la  mémoire de cette tâche ardue de ces femmes et hommes qui ont d’épierré les champs et les collines des garrigues, pour pouvoir cultiver.

Les associations de pierres sèches, le collectif des garrigues et d’autres intervenants, vous proposent un Guide des Pierres Sèches. Ce livre propose 20 circuits de découverte dans tout le territoire des garrigues. J’y présente le sentier des charbonnières avec ses cabanes de charbonniers et les fours à chaux.

Un financement participatif est proposé: https://www.kisskissbankbank.com/guide-pierres-seches (image ci-dessous). Il nous faut 5000€, à ce jour nous en sommes à environ 2000€. Encore un petit effort.

En fonction de votre contribution vous aurez en retour de beaux cadeaux.

Vuitton ne fait pas que des sacs, la fondation est à l’origine de la construction d’un magnifique bâtiment à coté du jardin d’acclimatation de Paris, en bordure du bois de Boulogne. C’est l’espace culturel et d’art « La Fondation Louis Vuitton ».

L’architecture de Franck Gehry est audacieuse et de toute beauté. Il ne faut pas se priver d’aller rendre visite à ce lieu unique.

L’exposition du moment s’intitule « Etre moderne, le Moma à Paris ». Nombre d’artistes réputés sont exposés. Et parmi ces célèbres créateurs, un a interpellé mon attention….

Dessin au fusain et crayon de Ludwig Mies Van Der Rohe, 1923. Projet de bâtiment de bureau en béton, Berlin, Allemagne.

 

Pour la visite suivre ce lien

Nous sommes allés voir l’exposition « Rituel grecs » au musée St Raymond de Toulouse.

Bien sur le charbon de bois est présent. Un Thymiaterion Apulien du IVe Siècle avant notre ère, c’est à dire un brûle-encens. Dans divers rituels cet objet était utilisé pour brûler des résines. Dans la coupelle du haut des braises de charbon sont déposées avec les encens qui vont diffuser ainsi leurs odeurs.

Puis le maquillage des dames c’est le charbon végétal qui est employé. C’est la première fois que ce type de charbon est cité dans tous les musées que j’ai pu découvrir.

Au sous sol du musée, les fouilles sur place ont révélé des vestiges de construction et une nécropole. Avec entre autre un four à chaux antique. Comme il se doit à Toulouse, le parement est en briques. La forme générale est quand même identique à ceux de nos garrigues, avec un foyer central et un mur circulaire.

Musée à visiter, l’expo se termine en Mars. Rituel grecs

L’Héraultais du jour.

Invité par A. Blin, l’animateur de la matinale sur France Bleu Hérault, j’ai pu en cinq petites minutes parler de ma passion de charbonnier. Très sympathique et chaleureux, Antoine Blin m’a permis, dans ce court temps, de faire découvrir aux auditeurs mon expérience de maitre charbonnier.

A écouter: https://www.francebleu.fr/emissions/l-heraultais-du-jour-a-blin/herault/charbonnier-l-un-des-plus-vieux-metiers-du-monde-existe-encore-dans-l-herault 

Une manifestation fort sympathique dans les bois de la montagne noire. C’est dans une scierie, celle d’Arno, que la fête a eu lieu. Une pluie diluvienne avait détrempée la terre argileuse et heureusement tous les artisans avait un bon abris dans le hangar. Sauf moi, charbonnière oblige. faire du feu dans une scierie, c’est jouer …avec le feu. Du coup l’ambiance a été au top, dans la journée, animations avec les artisans du bois et assimilés (de belles réalisations) et le soir musique et spectacles sous chapiteau.

J’ai monté une toute petite meule avec du châtaignier très sec. Elle a fumé comme une grande, grandes volutes de fumée blanche qui a bien enfumé tout le monde. J’adore!

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Cette petite charbonnière, au doux nom de « Bosquette »,  a très bien fonctionné. Cuisson rapide because bois sec. C’est la deuxième fois que je conduit une meule de bois sec. La première était en Suisse avec du hêtre. Les buches sèches cuisent plus rapidement. Le charbon est très léger.

Puis nous avons réalisé des cuissons au four. J’ai ramassé des herbes vertes et sèches le long des chemins. Le four donne un charbon exceptionnel en carbone, un haut taux de pourcentage. La preuve est une buche mise à l’intérieure des herbes et qui est ressortie parfaitement carbonisée.

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Martine s’est employée a confectionner les briquettes de charbon reconstitué. Nous avons utilisé un nouveau tube-moule de diamètre 50 mm. Ce procédé donne des galettes d’un bon standard.

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Les contacts ont été nombreux. Tout le monde est admiratif du résultat qui semble improbable au départ. Nous projetons pour l’année prochaine un rendez vous avec une grande meule et beaucoup d’animations autour._mar1450

Merci à Benjamin, Arno, Marie Claire et Véronique, les piliers de l’association pour cette belle fête.

LA FÊTE DU BOIS

Les 16, 17 et 18 septembre, je serai à la fête de la foret organisée par l’association « La route du bois ». Ce sera un long week-end d’animations sur le thème du bois.

J’y serai, avec Martine, ma compagne vannière, pour une cuisson d’une petite meule. Il y aura aussi une cuisson de biochar au four et présentation du projet « charbon artic », le charbon végétal de lupins.

Rendez-vous à Ferrals-Les-Montagnes, dans les montagnes, entre Carcassonne et Narbonne, au nord. Lieu de la fête

PROGRAMME

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L’association SGMB propose une journée d’animations fort intéressante. Le 24 juillet, à l’espace fours à chaux de la commune de St Villard de Pancrace dans le Briançonnais, ce sera l’occasion de découvrir comment fabriquer des cordes en chanvre et bien d’autres savoir faire.

L’association maitrise la cuisson des fours à chaux et présente cette année une expérience inspirée des îles lointaines en utilisant des coquilles d’huitres.

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Village deVillard St Pancrace