Trouvé au hasard des balades, des indicateurs d’utilisation du « carbone di ligna ».
Un superbe fer à braise, pendu sur un mur avec plein d’objets usuels. La rouille, boostée par les embruns de la mer, transforme cet objet domestique en œuvre d’art.
Dans l’extraordinaire musée des antiquités de Syracuse, au milieu de milliers de poteries dont des superbes cratères grecs, un petit vase à la forme spécifique est un bruleur en terre cuite « foculo de terracotta » 450-400 a J.C.. musée Syracuse
Une photo des innombrables férules qui poussent un peu de partout dans les iles éoliennes et en Sicile. Mon ami René l’utilise pour ses démonstration des techniques d’allumage du feu. En effet cette plante peut servir, quand elle est sèche, d’allumeur au même titre que l’amadou. Le poète Hésiode explique dans sa théogonie que Prométhée déroba le feu aux dieux grâce à une tige de férule, allusion à ses priorités combustibles (in Wikipedia).
Vu sur l’ile d’Alicudi (une petite merveille), une haie réalisée avec des bout de tiges de férule.
Je reviendrai un peu plus tard sur le mouvement des Carbonari, société secrète, qui a eu quelques importance dans les temps passés.
Che figata Sicilia!