événementiel

Adrien, un métallurgiste rencontré chez Jean en Ardèche, m’a invité à une rencontre de charbonniers-ères en….Hollande. Dans la petite ville de Ulft, qui a un passé de fonderie, un symposium sur la métallurgie aura lieu fin Octobre. Les charbonniers nous seront en amont à partir du 15 octobre.

Au programme, la cuisson d’une grande meule et des cuissons en fosse pour des archéologues.

Houtskool maken : faire du charbon de bois !
1200 km de chez moi.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ulft

Pendant les journées de la préhistoire, des ateliers animés par des archéologues ont réalisé des démonstrations de métallurgie et du travail du cuivre. L’activité était dans le site de Cambous à Viols-en-Laval. Ce magnifique site, sous la présence du Pic-St-Loup, comporte un ensemble de cabanes néolithiques avec une reconstitution entière de l’une d’elle. Société Languedocienne de Préhistoire : https://www.prehistoire-cambous.org/

Les archéologues Élisabeth et Simon m’ont demandé de leur fournir du charbon de bois « véritable ». Mon charbon sera utilisé pour les véritables expérimentations.

J’ai fourni du charbon de meule et un gros sac de charbon de fosse.

Le soufflet a deux chambres. Redoutable efficacité en souffle continu.
Préparation du charbon en pré-allumage.
Creuset avec des billes de cuivre.

Dans la grande agence de la banque Landsbankin du centre historique, il y a une exposition des œuvres de Kjarval.

Jóhannes Sveinsson Kjarval est certainement le premier peintre islandais ayant connu une reconnaissance internationale. https://www.wikiart.org/fr/johannes-sveinsson-kjarval

Parmi toutes ses œuvres exposées, j’en ai bien sur repéré deux qui sont exécutées au fusain, kol. Savoir si le peintre a utilisé un charbon carbonisé localement, du boulot, du sorbier ou du bois flotté ???

Ses dessins s’inspirent des paysages islandais, notamment ici de la plaine du parlement, lieu historique à la fois géologiquement et surtout humain puisque le pays a vu le jour entre ces basaltes. Þingvellir, la chambre a ciel ouvert des représentants de la nouvelle nation.

Spectacle sur-réaliste de l’éruption à Fagradasfjall en Islande. Nous y sommes depuis trois jours avec une belle nuit en face du cratère éruptif. Ce décor charbonné, noir comme un tas de charbon en vrac, est illuminé périodiquement par le jaillissement de la lave en fontaines de plusieurs dizaines de mètres de haut. L’activité fissurale s’est concentrée sur une seule sortie. Fantastique !

Note : pour venir en Islande en ce moment, il faut être vacciné ou avoir eu la covid. Il faut les attestations de la première injection et de la deuxième. Un test PCR est réalisé à l’arrivée et on doit attendre son résultat avant d’entrer en contact avec d’autres personnes. Pour les autres c’est quarantaine de 5 jours. https://www.covid.is/fr

Article dans le site des Éclaireurs de Canal +. https://leseclaireurs.canalplus.com/

Extraits :

Bon, la charbonnerie c’est assez nouveau comme définition !!!

Article complet : https://leseclaireurs.canalplus.com/articles/agir/produire-du-charbon-vegetal-en-tondant-sa-pelouse

Cet article oublie de citer notre installation avec fours et séchoir au Jardin de Fontanès. Il permet de faire ressortir le besoin de ressources humaines, de bénévoles actifs, et financières pour développer ces projets.

Au jardin j’ai reçu un groupe d’étudiants, futurs exploitants agricoles, avec qui j’ai partagé la réalisation de cuissons aux fours pour fabriquer du biochar. L’utilisation du biochar intéresse de plus en plus les maraichers.

Discussion sur le biochar autour des fours.
Rangement des déchets végétaux avant cuisson.

Belle semaine de charbonniers chez Jean. Cette année le bois était très sec malgré une météo un peu humide. La conduite de la carbonisation demande une attention plus soutenue car le bois sec accélère le processus. La veille est importante pour stabiliser la descente du feu. De plus le charbon semble plus friable.

Les forgerons métallurgistes ont œuvré, souvent tard !!, en effectuant des réductions de minerai de fer dans des bas fourneaux divers. Feu, flammes, cette création a un coté démoniaque bien sympathique et très attirant.

Merci à Jean et à toutes et tous, pour cette occasion magique de se retrouver malgré le contexte pesant des distanciations obligées.

Pré-cuisson de l’hématite

Louis Salvi a été mon maitre charbonnier, c’est grâce à lui que j’ai pu acquérir ce savoir faire. C’était lors d’un beau printemps…

Une petite histoire:  » il était une fois une magnifique manifestation dans le village de Sainte-Croix-de-Quintillargues. Tous les ans, les dynamiques bénévoles, autant de femmes que d’hommes, transformaient le village en une immense vigne. La taille, savoir faire indispensable et précis, de la vigne était l’enjeu des animations. Pendant huit ans, les sécateurs taillaient dans les mains des animateurs et des participants de plus en plus nombreux qui voulaient acquérir le geste. La vigne est partout ici, le vignoble du Pic-St-loup est le plus réputé, c’est chez nous. « 

Janot à la taille, Lou Gabel

La vigne c’est bien, il y a du bon vin mais tout autour le paysage est fait de garrigues. Les garrigues forgées par le feu et le mouton. Et dans ces bois malingres nombres d’artisans du feu ont développé des savoir faire dont certains remontent aux premiers âges des métaux.

Les charbonniers en sont, pas de métallurgie et d’objets en cuivre, en bronze et encore moins en fer sans charbon de bois.

La fabrication du charbon de bois a intégré notre manifestation « Lou Gabel », avec la plus belle des présences, celle d’un Ancien, Louis.

Louis, démonstration de portage à la chèvre.

Nous avons aidé à la mise en place de la charbonnière, tout en découvrant cette activité, et nous avons partagé avec Louis le bonheur de cette cuisson.

L’année d’après, en 2002, Louis réalisera sa dernière cuisson et me donna le pieu central de la meule de bois, geste de transmission du savoir et du savoir faire. C’était à moi de continuer la tradition. Nous l’avons magnifié en équipe en créant et animant le festival des charbonnières « Lo Garou ».

Les jeunes padawans.
Cavage !
Une belle réussite, un vrai savoir faire.

J’ai eu le plaisir d’être invité par Philippe Bertrand, l’excellent animateur de l’émission « Carnets de Campagne » sur France Inter, le lundi 10 février 2020.

Nous avons partagé notre attrait commun du monde des charbonniers… Philippe a un ancêtre charbonnier et parler des projets « écochard » (voir ci-dessous) avec l’ONG COOPDEA.

Un moment très plaisant !

A réécouter ici: https://www.franceinter.fr/emissions/carnets-de-campagne/carnets-de-campagne-10-fevrier-2020

Cette émission me donne l’occasion de partager nos projets avec des auditeurs. Ces personnes ont aussi de beaux projets ou des réalisations en cours. J’espère que d’autres personnes prendront le temps d’échanger avec moi. Contact: altimara@altimara.eu

Voilà une BD originale, sans texte et très graphique et qui interpelle le charbonnier que je suis. C’est l’oeuvre d’un certain Max, catalan barcelonais, auteur de bandes dessinées. Sa BD m’a été offerte à Noel et elle ne me laisse pas indifférente.

D’abord le titre « Roi Charbon ». Serait il le Grand Chef des charbonniers, un Carbonari Grand maitre, non, c’est un petit bonhomme, mi humain, mi animal avec un grand nez-bec fort pointu.

Ce personnage résonne d’un vieux conte antique, une histoire écrite par un romain prestigieux, Pline l’ancien. Celle-ci raconte comment une jeune femme éprise d’un jeune homme qui va partir à la guerre, trace le contour de son ombre avec un morceau de charbon de bois.

L’éditeur parle d’un « flux hypnotique et ininterrompu ». Moi j’y vois la continuité des gravures de l’art pariétal mises en mouvement. Les bisons de Niaux, les lions de Chauvet, s’animent et racontent leurs histoires, ou peut être celles des dessinateurs de la préhistoire qui à la lueurs vacillantes de leurs feux devaient voir bouger les animaux sur les parois.

Max, maitrise avec brio le développement de cette histoire quasi sans texte, ce qui donne envie dès le début de la lecture d’aller jusqu’au bout.

ROI CHARBON, Max, 2019, éditeur RACKHAM

Balade au sentier des charbonnières avec un groupe « Espoir Hérault ». Cette association soutien la création de résidences accueil pour les personnes en situation de handicap psychique stabilisé.

Nous étions une quinzaine d’accompagnants et résidents. Le départ au terrain de boules du village de Sainte Croix de Quintillargues, s’est fait sous un beau soleil. J’ai commencé la visite par l’histoire de l’église fortifiée puis arrivé au mas du Greffier, nous avons découvert la garrigue.

La suite de la visite s’est déroulée dans cet ordre:
Introduction à la répartition des terrains en fonction de leurs usages, agriculture – parcourt brebis – bois,
notions de garrigues, milieu ouvert anthropisé; feux et surpâturage, plantes odorantes, piquantes et toxiques,
premier contact avec un vestige d’activité, un emplacement de four à chaux,
début du chemin en pente,
première charbonnière, reste de cabane,
deuxième charbonnière, four métallique de la seconde guerre mondiale,
troisième charbonnière avec cabane reconstituée,
pique nique face au Pic st Loup,

Merci à Nathan pour les photos


explication de la vie des charbonniers et techniques de carbonisation à la meule. Démonstration de carbonisation au tube à essai et dessin au fusain,
four à chaux expérimental reconstitué en entier et en attente de calcination,
four à chaux mis en valeur suite à sa fouille. Four creusé dans le rocher en partie. Explication du procédé de calcination,
retour avec arrêt à une lavogne,
gouter offert par l’association Espoir Hérault sur la place de l’église.

Encore une fois ce fut un véritable plaisir de guider un groupe dans ce sentier. Ces personnes en handicap ont été à l’écoute et surtout ravi de cette sortie. L’activité charbonnière est un excellent support dans ce contexte pour ces publics dont les participants trouvent là un sujet hors du commun qui les interpellent.

Je suis disponible pour continuer ces sorties – balades en handisport ou « handi-culture ».

Senteurs et Couleurs de la Garrigue à Montoulieu, une journée dense avec une forte présence de public. Les organisateurs avaient mis en place un bel ensemble d’exposants et d’animations.

J’avais construit deux charbonnières. Une en coupe pour montrer l’intérieur et surtout le montage autour du piquet central. Beaucoup de visiteurs ont apprécié cette vue qui révèle la structure interne de la meule.

Des gros bœufs Salers, tout noirs, imposants comme des Aurochs, tournaient devant moi. Une montgolfière montaient et descendait avec un jolie bruit de tuyères à feu. Les animations nombreuses battaient leur plein et la mienne n’a pas désemplie de la journée. « Qu’est ce que c’est? », « j’en ai vu de plus grosse!!! », « waouh c’est chouette! », « je ne connaissais pas du tout! », le monde charbonnier est un mélange de Ceux qui ont en vu dans leur jeunesse ou que le papa en a été, et Ceux qui n’en ont jamais entendu parlé. Ainsi j’ai pu discuté et échangé avec plein de personnes, curieuses, intéressées ou témoins d’un temps qui commence à s’oublier.

La meule en feu a eu un peu de mal a prendre le rythme de la carbonisation. Faut dire que les jours avant, la pluie avait détrempé l’ensemble. Mais une fois partie, elle a fait son effet et bien fonctionné. J’ai eu beaucoup de mal a l’arrêter le soir.

La meule en coupe, très bon support pour les explications, est vraiment intéressante pour ce genre de manifestation grand public. Le mystère de la meule recouverte de terre qui fume à coté, qui parfois n’est pas très compréhensible, se mue en la chose extraordinaire que c’est, un four à pyrolyse, tout est compris.

Une belle manifestation, merci aux organisateurs et j’espère à l’an prochain.

Rendez vous le 11 novembre à Montoulieu (à coté de la grotte des Demoiselles) pour la fête Couleurs et Senteurs de la Garrigue.

Ce sont les 20 ans du comité des fêtes, avec un programme qui reprend les meilleures animations des éditions précédentes. Pour celles et ceux qui veulent s’envoyer en l’air il y aura une montgolfière.

Je présenterai une charbonnière en coupe pédagogique et une charbonnière en cuisson. Deux pour le prix d’une, à ne pas rater !

J’avais eu l’occasion de voir le site des fours métalliques dans le forêt des Baumaises de la commune de St Guillaume (https://www.altimara.eu/blog/?p=2926). Ce village est au pied du Vercors, à coté du Mont Aiguille.

Ces fours ont été utilisé comme partout en France pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ce sont des jeunes enrôlés dans des chantiers de jeunesse qui ont fait fonctionné ces marmites de 1940 à 1943.

Je suis rentré en relation avec l’un des organisateurs, M. David Piccarreta. David m’a envoyé un livret qui décrit leurs activités avec une cuisson en 2010. L’utilisation d’un four Magnien d’origine est assez unique. C’est la chance des cette équipe dynamique.

extrait du livret

Ils ont refait une cuisson, ce samedi 31 août, à laquelle je n’ai pu assister faute de disponibilité. Voici des photos très démonstratives de la mise en place. Dès que j’aurai celle de la cuisson, je les mettrai aussi en ligne.

Bravo à cette équipe, en espérant les rencontrer une prochaine fois.

Une belle réussite d’une cuisson en fosse. J’ai repris le trou creusé l’année dernière et je l’ai agrandi pour augmenter le volume. La profondeur a été limité par une dalle de pierre en sous sol. Dimensions: 3 m de L, 0,70 m de l et environ 0,60 m de profondeur soit 1,26 m2.

J’ai creusé 5 cheminées, 4 en parallèle et une en bout. L’allumage a démarré de l’autre coté dans le sens de la longueur.

Le bois, de petites et moyennes sections, a été placé perpendiculairement avec un remplissage au maximum des trous. Puis j’ai recouvert de buis écrasés et de terre. La charbonnière était prête.

Malgré un vent violent, j’ai allumé le feu. La progression du feu a été lente. la fumée sortait par la cheminée terminale car j’ai ouvert les deux premières cheminées latérales plus tard, en fonction de l’avancée de la carbonisation.

Il y a un tassement régulier de la couverture terreuse qu’il faut bien surveiller pour éviter l’embrasement.

En fin de cuisson, l’extinction s’est faite par étouffement comme dans une cuisson à la meule.

La qualité du charbon semble très correcte, peut être un peu moins qu’à la meule, c’est à vérifier.

Je suis satisfait de cette cuisson. Je recommencerai l’année prochaine avec plus de volume si c’est possible.

Un vent à décorner les taureaux a retardé l’allumage des charbonnières. Jean, Krem et toute l’équipe avaient préparé la meule. Pour ma part, j’avais creusé courageusement un plus grand trou que l’année dernière à l’emplacement de la charbonnière en fosse. Elle était prête avec son bois sous la terre. Enfin et après accord des pompiers, nous avons allumé conjointement nos « fourneaux ». Carbonisation en marche !

Entre temps des classes scolaires nous ont rendu visite. Un atelier pain a aussi bien fonctionné avec le grand four et l’énergie de Lisa et Simon. Bien sur les marteaux n’ont pas arrêté de taper, actionné par les bras vigoureux des forgerons et forgeronnes. Une superbe structure en bambou a était construite en 3 jours, du beau travail. L’atelier vannerie a été un bon moment pour Martine qui a pu avec Simon, élève studieux et doué, fabriquer une grosse manne.

Et un brin d’Occitanie.

Cette fête de la charbonnière attire de nombreux jeunes qui veulent apprendre ou se perfectionner à la forge. L’ambiance est joyeuse et très amicale et les anciens, comme moi, apprécions cette énergie en éclosion.

Le besoin de transmission se concrétise et il est heureux de voir ces jeunes gens s’intéresser autant à ces vieux savoir faire. C’est assez rare et donc important de le signaler.

La charbonnière en fosse avant ouverture.

Encore une belle fête, une équipe hétérogène mais dynamique, de belles rencontres, la magie charbon a encore fonctionné.

Merci Jean.

La fête de la charbonnière chez Jean l’Ardéchois commence dans une semaine. Un rendez vous incontournable, comme on dit dans les médias, et surtout une belle réunion de personnes sympathiques entre forgerons et charbonniers. Je vais m’appliquer à conduire une ou deux cuissons en fosse, avec une fosse en long et une petite à l’ancienne en rond.

La journée grand public sera le samedi 18 mai. Attention de réserver le repas bien avant au 04 75 54 54 20, 15 €. L’apport d’une bonne bouteille, pas forcément alcoolisée, est bienvenu.

Pour les aficionados, vous pouvez venir en semaine avec un casse croute tiré du sac.

A bientôt !

Direction Bidon…

Le site en garrigue de la colline de St Roch à Caveirac est très plaisant et magnifiquement mis en valeur par l’association Pierre Sèche et Garrigue présidée par André Calvini.

L’allumage, un moment important.

J’ai passé là 3 jours agréables, dans ce lieu de capitelles magnifiques, avec les membres de l’association. Le samedi et le dimanche Nathalie et ses bacs à teinture végétale, Martine avec ses paniers d’olivier à monter et René l’artiste du feu, m’ont rejoint. D’autres animateurs se sont installés au milieu des oliviers. Le public, en continu pendant les deux jours, est venu nous rencontrer. Nous avons retrouver agréablement le contact de personnes très intéressées, demandeuses de connaissances et parfois même échanger leurs expériences. J’ai pu rencontrer de nombreux(ses) descendants de charbonniers et tous d’origine bergamasque.

Nous avons passé la nuit dans une très belle capitelle. Une première charmante avec la voute en encorbellement au dessus de nos têtes. René n’a pas hésité à accrocher son hamac entre deux arbres.

Cette belle petite charbonnière est baptisée Olivette.

Ne jamais ouvrir une meule tant que l’extinction n’est pas finie..mais le public aime !!

Une belle manifestation de patrimoine vernaculaire, comme on les aime.

Merci à toutes et tous.

Prochain rendez vous chez Jean en Ardèche du 11 au 18 mai.

Rendez vous cette fin de semaine pour deux jours de garrigue.

Je commence un jour avant, vendredi pour la construction de la meule. Samedi mise en feu et dimanche c’est du tout cuit.

Et il y a les copines-copains qui animent plein d’ateliers.

En plus sur Radio Escapade, ce vendredi 26 avril, à 11h, écoutez l’émission dans laquelle je livre tous les secrets des fours à chaux des garrigues. Une émission du Collectif des Garrigues animée par Danièle cette fois. http://radioescapades.org/, programme et podcast http://radioescapades.org/emissions/escapades-en-garrigues

On se retrouve ce week end…à l’heure du casse croute avec Vos spécialités.

Adiou, bienvenue, velkomin !!

Accés balisé à pied ou en voiture DFCI

Rendez vous les 27 et 28 avril à Caveirac, pas loin de Nîmes, dans une garrigue magnifiée, pour une nouvelle cuisson de charbonnière. J’ai répondu avec plaisir à l’invitation du président de l’association pierres sèches et garrigue de ce village.

Divers aspects des métiers et caractéristiques des garrigues seront présentés en même temps. René, le grand spécialiste du feu, animera son fameux atelier des techniques d’allumage du feu. Nathalie aura un atelier de teinture végétale et Martine créera de la vannerie avec des tiges d’oliviers.

Bienvenue

la liste des intervenants est grande, de belles journées en vue.

Bienvenue à toutes et tous ceux qui veulent profiter de ce moment pour apprendre à « conduire le feu », c’est à dire « carboniser ».

Bonne surprise et un chouette cadeau d’anniversaire que j’ai eu le plaisir d’avoir et de déguster, un vin du sud au doux nom de « Charbonnière ».

La volonté des producteurs a été de dénommer ce vin du nom de la parcelle d’où il est issu. C’est donc un ancien emplacement d’une charbonnière qui rappelle que comme de partout cette activité était présente ici aussi.

Du charbon au vin, une belle suite et un plaisir à partager.

vin de légende ?

Ce vin est un de ceux produit au Domaine de Sulauze, près de Miramas dans les Bouches du Rhône, https://www.domainedesulauze.com/.

A boire modérément, attention à la gueule de « charbon de » bois…

À la demande des Ecolo de l’Euzière j’ai eu le plaisir de guider une sortie au sentier des charbonnières de Ste Croix de Quintillargues.

Un joli groupe d’une quinzaine de personnes, toutes très intéressées par le milieu garrigue. Nous avons parcouru l’ensemble du chemin balisé plus quelques passages supplémentaires que je connais.

Charbonnières, charbonniers, four à chaux et histoires de garrigues, la journée a été bien remplie.

Le grand four à chaux, une des vedettes du site

Un public intéressé et demandeur est toujours ce qui a de plus agréable a guider.

Le 24 janvier à 18h30, j’aurai le plaisir de parler des charbonnières à l’invitation de l’association Pierre sèche et Garrigue Caveirac. Mon ami René interviendra aussi pour les techniques d’allumage du feu.

Caveirac est une petite commune du Gard, entre Sommières et Nîmes. L’association est très active dans la valorisation des bâtis en pierres sèches et a, entre autre, aménagé tout un domaine de garrigue. Les capitelles, cabanes de pierres, sont très présentes dans le secteur des garrigues nîmoises.

Dans deux mois, date à confirmer, nous réaliserons une manifestation dans leur domaine avec une cuisson d’une meule charbonnière. René animera son célèbre atelier feu.

Rendez vous à la salle Georges Dayan pour la première partie.

Toujours aussi sympathique cette manifestation dans la scierie de Campredon (Commune de Ferrals-les-Montagnes). Nous nous sommes retrouvés entre passionnés du bois et de son utilisation. Puis le public a défilé pendant ces deux jours.

J’ai réalisé une cuisson de meule charbonnière avec une première pour moi, la carbonisation de cyprès… Le bois était sec, en buches de diamètre de 10 cm. Avec un volume faible mais suffisant pour les deux jours de démonstration. Bien que anhydre ce bois génère une fumée très dense, au grand plaisir des autres exposants, avec une forte odeur. L’allumage a été rapide et j’ai pu mesurer la température, 540°, au bout de seulement une demi heure.

Pendant ces deux jours, j’ai eu le plaisir d’échanger avec des personnes fort intéressées. En autre un ancien berger qui, du coup, va essayer de carboniser un tas de branches de Douglas. Mais aussi une dame, grand mère, qui veut montrer à ces petits enfants comment cela se pratique. Elle a pris tous les renseignements et photos possibles. Va t’elle réussir sa meule? Je lui souhaite. Et ainsi de suite avec aussi un grand intérêt par l’écochar et les briquettes de charbon végétal.

Dimanche en fin d’après midi, je sentais que la cuisson avait bien fonctionné et j’ai décidé alors de démonter la meule pour le plus grand plaisir des participants. Une belle réussite, seule les parties basses des buches au contact de la terre n’ont pas totalement carbonisées comme d’habitude. Le reste est superbe, avec une teinte noire bleutée, très brillante du à l’arrosage pour éteindre les braises.

En duo, Martine la sorcière a animé un bel atelier de fabrication de balais en genêt.. à balais. Un savoir faire qui donne de beaux résultats que sont ces balais, super efficaces sur des surfaces difficiles.

Beaucoup de plaisir par l’ambiance de la manifestation, des organisateurs adorables, j’aimerai que ce soit toujours comme ça dans toutes les manifestations.

Merci aux organisateurs et bénévoles de la Festa Del Bosc. Merci à Benjamin et Arnaud.

Les 14, 15 et 16 septembre, il y aura la fête du bois à Ferral-Les-Montagnes.

J’y réaliserai la cuisson d’une petite meule pour démonstration. Ce sera aussi l’occasion de faire fonctionner le four à charbon végétal.

Martine animera un atelier de fabrication de balais avec du genêt.

Cette festa est très animée et pleine de ressources. L’ambiance est conviviale, j’avais adoré la précédente édition (2016).

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4 jours de bonheur, bien arrosés…par la pluie, dans l’Eden de Jean. Nous nous sommes retrouvés avec les ami(e)s de Jean, les forgerons et métallurgistes pour « Charbonnière en fête ». Cette manifestation a lieu pendant plus d’une semaine. 

La grosse meule a été montée par de nombreux volontaires. La terre est d’autant plus noire car elle est gorgée d’eau de pluie, ce qui donne une somptueuse robe à cette charbonnière. Maitre « Krèm », padawan de Jean, a allumé avec d’autres aides, et le Maitre du feu, la meule. Une forte fumée très blanche, vapeur d’eau, a couronné onctueusement la butte noire. C’est parti pour une semaine de conduite du feu, jours et nuits.

En même temps les divers ateliers forges et métallurgie se sont ouverts. Plus ou moins à l’abri sous des bâches volantes. Une belle cuisson de pains a aussi été réalisée.

J’ai lancé ma cuisson de charbonnière en fosse. Un grande première pour moi. Que va-t-il en sortir??? J’écrirai un article plus tard.

J’ai pu aussi mettre en fonctionnement le nouveau four à écochar. Marche nickel. 625° à la sortie de la cheminée.

Le lundi nous avons accueilli des scolaires. C’est toujours un grand plaisir de faire découvrir à ces têtes « blondes » (pas vrai Jean !) ces savoir faire.

Merci à cette belle équipe pour cette ambiance toujours aussi sympa. Ce samedi 5 mai, c’est la grande teuf, faut s’inscrire, faut y aller (cf. article ci-dessous)

Mes photos: Charbonnière en fête 2018